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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 06:42


                                     Ce tournage restera gravé dans ma mémoire. Il fut marqué par un incident que peu de réalisateur-caméraman souhaite vivre un jour. Je suis tous simplement tombé à l'eau avec ma caméra de 23 000 Euro !
   j'étais à bord d'une petite barque en plastique avec le pêcheur jean Arrachart. Soudain celui fit osciller l'embarcation en changeant de position. Au même moment, je m'adossait au  fauteuil de camping dont dossier faisait face à l'eau. Cette coïncidence de mouvement amplifia la balancement au point que je fut projeté, les jambes pardessus tête, dans la Seine. Ma caméra sur les genoux m'accompagna dans mon plongeon qui me fit disparaître quelques instant de la vue des badauds. Je me souviens que l'eau n'était pas très transparente, de couleur jaune orangée. Une fois de retour à la surface, je tentait en vain de remonter à bord. Jean ne pouvait pas m'aider, il faisait le contre poids à l'opposé. A chaque fois que je me hissais à la force des bras, j'étais bloqué en fin de course et je retombais à l'eau. Enfin, avec l'énergie de la rage, je réussi à basculer à bord. Je compris aussitôt l'origine du blocage. Deux cassettes video disponibles dans les deux poches du bas de ma veste accrochaient le rebord du bateau. Mon empressement à remonter à bord n'était pas justifié. Je savais nager. L'eau n'étais pas trop froide et je pouvais me tenir d'une main à la barque pendant que l'autre aurait tenté de supprimer l'origine du blocage. Au lieu de cela, mon retour à bord c'est fait au détriments de mes poches qui se sont arrachées dans l'effort.
   A cette époque, ma caméra professionnelle pesait 9 kg et était alimenté par une batterie séparée de 5 kg. Un câble électrique torsadé les reliait. Maintenant, la batterie reposait au fond de la barque tandis que son câble plongeait dans l'eau. J'ai tiré le câble et hissé à bord ma caméra. A l'hôtel, je l'ai passé sous le séchoir jusqu'à ce qu'elle remarche. En revanche, mon unique objectif, plein d'eau, était hors d'usage tant qu'il ne serait pas passer entre les mains de spécialistes. Le tournage a été stoppé. Mais, je ne me suis pas avoué vaincu. Quelques mois plus tard, je me retrouvais au même endroit et j'ai terminé mon film.
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19 juillet 2008 6 19 /07 /juillet /2008 07:02




                      Cet extrait vous donne un aperçu de cette extraordinaire région de pêche qu'est l'Alaska. Une Anecdote : Je voulais absolument filmer des ours d'autans plus qu'aux  différents camps de pêche on en apercevait. Mais les ours ne se montraient jamais là où je me trouvait. Finalement, on me suggère de planter ma tente à proximité d'un camp à un endroit stratégique, carrefour de passage des animaux. je veille toute la nuit. Je filme un caribou et son petit, mais point de grizzly. Vers 8 heure du matin, j'abandonne mon poste pour aller faire ma "grosse commission". J'étais accroupi. par prudence je surveille autour de moi. Soudain, j'aperçoit derrière moi un ours qui arrivait tranquillement d'un façon un peu oblique par rapport à moi. Nos regards se croisent. Je ne bouge pas à demi relevé. J'attend sa réaction. Il continu tranquillement son chemin. A peine reculotté, je fonce vers ma tente où ma lourde caméra Bétacam m'attendait à 150 m. Je reviens avec elle essoufflé et je réussi tout de même à filmer mon premier ours.
Si vous avez l'occasion d'aller en Alaska ne la ratez pas. C'est un pays difficilement imaginable pour nous européens.
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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 06:13

  
                           Voici un extrait du premier film de pêche tourné avec ma caméra bétacam que je venais d'acquérir en 1989. j'ai essayé d'oublier son poids (9Kg + 5Kg de batterie). Je me suis rendu à Fontenay S/Eure et nous avons commencé le film dans l'enceinte de la société Sensas. Nous nous sommes installé avec Jean Desqué au bord de la jolie rivière qui traverse la propriété de l'entreprise. Jean me fit découvrir la pêche au coup en même temps que je filmais. Sa façon d'expliquer et sa technique de pêche m'ont fait deviner que ce jeune homme ferait une belle carrière dans la pêche. Il avait été repéré e embauché par par le Boss de Sensas. Un manager remarquable, tout de simplicité et d'efficacité. Aujourd'hui, il s'est retiré des affaires, en laissant une entreprise aux dimensions Européennes alors qu'au moment du tournage, Sensas n'était qu'une petite entreprise familiale dont les bureaux occupaient les pièces d'une demeure bourgeoise, centre de direction des "Huileries de la Beauce". Ce film fut le premier de toute une série sur presque deux décennies.
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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 06:40

                         Voici un extrait d'un film tourné en 1988. je suis parti, équipé de ma caméra vidéo V8, avec mon ami Luc Lafond avec qui j'avais créé en 1984 la Sté Videotel. Nous étions invité par la fédération de pêche du Cachemire pour faire découvrir aux pêcheurs français des rivières débordantes de truites farios. Nous avons filmé des parcours de pêches dans des sites exceptionnels. Ils étaient parfaitement aménagés pour recevoir des occidentaux amateurs d'exotisme exigeant néanmoins un standards d'accueil apportant hygiène, sécurité et confort. Le style générales des lodges, très "british" ne nous a pas déçu. Un ancien militaire, à la classe anglo-saxonne, nous a servi de guide. Il su nous prouver qu'on savait pêcher dans cette région du Nord de l'Inde et n'hésita pas à faire pêcher des autochtones pour nous faire partager leur savoir-faire. Le Cachemire est un bonne destination de pêche à laquelle on ne pense pas naturellement. Il est vrai qu'avant de partir il vaut mieux s'informer du niveau de sécurité qui règne dans cette région qui partage une frontière sensible avec le Pakistan. Lors de notre séjour, l'accueil a toujours été chaleureux et attentionné.
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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 10:00





                      Voici un extrait du premier film sur la pêche de la carpe que j'ai tourné en 1889. Je ne connaissais rien à cette pêche. Je savais à peine à quoi ressemblaient  ces poissons. J'ai été mis en rapport avec les frères Mahin par la Sté Sensas. j'ai tourné chez eux, dans leur cuisine pour la fabrication des bouillettes. Puis nous nous sommes rendus sur la Loire, dans une ballastière et un étang de plaisance.
   Les carpes de la Loire n'étaient pas très grosses. Mais que de départs! et quelle nervosité! Ces combats, au début n'étaient pas faciles à filmer car la pêche à commencer à l'aube, entre chiens et loups. La faiblesse de la lumière me faisait espérer des départs plus tardifs. mais les combats ont été si nombreux que j'ai pu en filmer suffisamment pour remplir une belle séquence.
   A la ballastière, on a fait les plus belles carpes. A cette époque, la techniques des frères Mahin était déjà très au point. Leur réputation qui commençait déjà à rayonner en France, n'a fait que s'amplifier jusqu'à nos jours.
    En revanche, le tournage sur l'étang m'a laissé un souvenir particulier. La pêche y fut assez bonne, mais on a failli s'y noyer. Nous pêchions en barque, celle qu'on voit dans le film. Nous n'avions pas remarqué qu'elle possédait un trou dans la coque juste au dessus de la ligne de flottaison. au milieu du plan d'eau nous nous sommes amarrés à un poteau et pour réduire les mouvement de la barque provoqués par le vent, on a coincé la pointe de la proue sous une aspérité du poteau. Cette astuce a eu pour effet d'enfoncer la barque de quelques cm, juste assez pour que l'eau s'engouffre par le trou à notre insu. Après quelques séquence de pêche, il fallut se rendre à l'évidence, la barque se remplissait d'eau. En inspectant la coque nous avons découvert le trou fautif , mais nous n'avons pas compris immédiatement que la raison de son immersion était le blocage de la barque  sous l'aspérité. Et la barque se remplissait. Je commençait à angoisser pour ma caméra qui valait à l'époque le prix d'une belle voiture.
Heureusement, nous avons découvert à temps l'origine de nos ennuis. En décoinçant la barque, le trou s'est de nouveau retrouvé au-dessus du niveau de l'eau. Le tournage pouvait continuer.
   Je ne savais pas à ce moment là, qu'un jour viendrai où je serai projeté dans un fleuve avec ma "chère" caméra !
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20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 10:19



             Voici un extrait du film réalisé trois ans après celui tourné en Irlande du sud.
    Le 05/04/90, nous avons de nouveau retraversé la manche pour atteindre cette fois l'Irlande du Nord. Dans ce film, le fils à Francis  a grandi.
    Cette fois-ci les images ont été faites avec une caméra professionnelle, la fameuse bétacam. Elle pesait 9Kg et je l'alimentais avec une batterie de 5Kg attaché à le ceinture. C'était du sport. L'accueil dans ce pays a été chaleureux. La quantité de brochet fut inégale selon les endroits. Toutefois, en une semaine, comme on peut le voir dans le film, des brochets impressionnants  ont été sorti de l'eau (certains atteignant 1,20 m). Lors de cette session de pêche la technique utilisée fut celle du mort-manié très bien expliquée par Francis
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18 juin 2008 3 18 /06 /juin /2008 06:57


        
            Voici un extrait du premier film du catalogue qui en contient aujourd'hui près de 300.
   Après le voyage en bateau dans océan indien, j'ai repris contact avec Francis Poullain en l'informant que je me posais la question sur l'intérêt de réaliser un film de pêche en vu d'une diffusion en video-cassette  sous le label d'une société que j'avais créé en 1984 pour faire de la publicité vidéo dans les hôtels? ( d'où le nom : Videotel (jeu de mot phonétique). c'était une idée qui marchait fort aux US, mais qui n'a jamais pris en France. Aussi, avant d'arrêter définitivement cette société qui n'avais plus de raisons d'exister, j'ai été tenté de la ranimer avec de l'édition vidéo. La pêche paraissait être un bon sujet car d'après Francis des millions de Français pratiquaient ce sport dont j'ignorais tout. Devant mon hésitation à investir dans cette aventure,  Francis m'a finalement convaincu que c'était une bonne idée, se faisant fort de me vendre rapidement une centaine de cassettes par lui-même. Ce qu'il n'a pas fait, en revanche, moi  j'en ai vendu des milliers.
   Le 17/04/87 nous partons en camping-car pour l'Irlande du sud dans le Connemara. Quinze jours après (le 04/05/87) nous rentrons en France.avec ans ma sacoche, une collection de cassettes video pleines d'images fabuleuses. Francis est un grand pêcheur, mais tous les pêcheurs vous le diront, quand ça ne veut pas morde, ça ne mort pas. Cette année là, les talents de Francis ont parfaitement exploité cette période de pêche favorable. Ce fut une chance pour moi. En effet, si j'avais fais ce voyage l'année suivante je serai revenu avec une récolte d'image insuffisante pour  monter un film intéressant. Après cet échec, je ne me serai jamais lancé dans l'édition video. Ma fortune personnelle ne permettait pas d'essuyer deux échecs consécutifs. C'est ainsi que ce film, début d'une longue série, a vu le jour.  cette production a profité de la sortie des premières caméra 8mm qui offrait une qualité suffisamment bonne pour être parfois utilisée à la télé et dont l'investissement n'était pas comparable à ceux exigés pour l'achat d'une caméra professionnelle. Après des débuts difficiles, ce film a fait une excellente carrière qui semble se poursuivre encore aujourd'hui.
   Les dénde du sudbut ont été laborieux. A cette époque, les VHS se louaient ou se pirataient. Elles ne s'achetaient pas ou très peu. J'ai tout de même persisté en tournant d'autres films de pêches. La production et l'édition ne me faisait pas vivre, mais cette activité n'était pas déficitaire.Tout à changer aux fêtes de fin d'année de 88 où soudain la VHS devint le produit à la mode que tout le monde achetait. C'était le cadeau idéal. Le réseau de distribution que j'avais mis en place était prêt pour répondre à l'appel pressant des commerçants. Avec l'argent gagné et un gros emprunt, je me suis équipé avec du matériel video professionnel. C'est ainsi que j'ai été un des premiers sur le marché de la vidéo de pêche ( à part TF1). De nombreux concurrents ont surgi de toutes parts. La plupart ont disparu depuis, tandis que ma société reste toujours en bonne santé en partie grâce à mon associé qui tient la barre d'une main de maître.
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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 06:05


           Voici un extrait de mon premier film de pêche. En 1985 on m'engage à bord d'un bateau à moteur de 12 m comme cinéaste pour faire le tour de l'Afrique. Au cours de ce voyage épique, j'ai réaliser 3 films : Pêche dans l'océan indien, Cavadee, un film sur les rites sacrificiels des Tamouls et le film du voyage.
Ce premier film de pêche a été déterminant pour la suite de ma carrière de cinéaste. Auparavant pendant une dizaine d'année j'avais réalisé quelques films d'expéditions que je projetais en conférence et une dizaines de films de reportage d'aventure pour l'émission "Les Carnets de l'aventure" sur l'A2 (ex France 2). Je reviendrai sur mes débuts.
Au cours de ce périple en mer, j'ai découvert la pêche et c'est la rencontre de Francis Poullain, journaliste et photographe halieutique qui fut décisive sur mon épanouissement professionnelle. Grâce au hasard et à la qualité de cette rencontre, je suis devenu éditeur de film de pêche sous le label : Videotel international.

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  • : Guy Prouin réalisateur de documentaires
  • : Guy Prouin (ses œuvres et sa vie en vidéo) a réaliser plus de 200 films diffusés à la télévision,sur DVD et en conférences dont il présente des extraits sur ce blog ainsi que des œuvres anciennes et nouvelles inédites.
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